Leuconostoc :
Principe :
Il repose essentiellement sur la formation de dextrane à partir du saccharose contenu dans le milieu de culture.
Mode opératoire :
Méthode d’isolement :
-couler des boites de pétri avec la gélose hypersaccharosée. laisser refroidir jusqu’à gélification.
-mettre à sécher à l’étuve à 37°c pendant 30 minute ; couvercle entr’ouvert ,
boites retournées.
-pratiquer un isolement à partir de chacun des tubes de bouillon préenrichi . déposer 3 anses bouclées et étaler en stries.
Incubation :
Tous les ensemencements sont mis à l’étuve à 30°c pendant 48 heures .
Résultat et interprétation :
Les leuconostocs se développent sur la gélose hypersaccharosée en donnant des colonies incolores , c’est-à-dire transparentes , d’aspect muqueux ou gélatineux , du moins pour les espéces qui forment des dextranes à partir du saccharose.
Examiner les boites , retenir pour estimation celles qui présentent un développement de leuconostoc.
Evaluer selon le mode de recherche :
-méthode par enrichissement et isolement : par le nombre approximatif ou le nombre le plus probable pargramme de produit.
Méthode directe de dénombrement : compter les colonies typiques.
Exprimer les résultats par gramme de produit.
Recherche du bacille tuberculeux :
Préparation des frottis :
-Centrifuger , dans un tube à centrifuger stérile , 5 cm3 de lait pendant 5 minutes.
-Faire deux frottis avec la crème à l’aide d’une anse stérile.
-Enlever l’anneau de crème et le liquide , puis mélanger le culot avec un peu de liquide restant.
-Effectuer deux autres frottis à partir du culot remis en suspension.
-Sécher les frottis ; les fixer à froid à l’éthanol absolu par immersion pendant 5 minutes.
-Dégraisser ensuite au xylène pendant 5 minutes , puis rincer à l’éthanol puis à l’eau.
Coloration :
On utilisera de préférence une technique à froid , la coloration de kinyoun.
-Recouvrir le frottis de fuchsine phénique de kinyoun 5minutes sans chauffer.
-Rincer à l’eau du robinet.
-Recouvrir le frottis du mélange acide alcool de kinyoum pendant 3 minutes.
-Rincer à l’eau du robinet.
-Recouvrir le frottis de bleu de méthyléne phéniqué pendant 1 à 3 minutes.
-Rincer et sécher.
Observation :
Rechercher , sur toute la lame , s’il y a des bacilles roses , colorés par la fuchsine , ont résisté à l’action décolorante de l’acide fort et de l’éthanol . Ils sont dits acido-alcoolo-résistants ou BAAR.
Interprétation des résultat :
Ces BAAR ont de grandes chances d’être des mycobactéries.
L’interprétation doit tenir compte du fait que les mycobactéries que l’on peut trouver dans le lait sont :
-Mycobacterium tuberculosis , mycobacterium bovis , agents de la tuberculose.
-Des mycobactéries commensales .
Avant de conclure à une infection tuberculeuse , on aura donc à confirmer , par leur isolement et leur identification et par l’étude de leur pouvoir pathogène expérimental , la nature des mycobactéries observées.
Il faut noter l’extrême gravité de ce mode d’infection de la tuberculose , aujourd’hui très rare. D’autre part , c’est Mycobacterium bovis qui infecte normalement la vache (et l’homme ) mais le lait peut être contaminé par un malade atteint par Mycobacterium bovis ou Mycobacterium tuberculosis.
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